Balade nature et toponymie / Qu'avons-nous vu ?

Posté le 02/04/2016

SAMEDI 2 AVRIL 2016 / Saint-Dégan, Brec'h

 

          Les participants commencent à se rassembler devant l'écomusée ; la valise d'interprétation est arrivée ; quelques noms de champs ont volé, certains très anciens avaient été oubliés et sont réapparus sur quelques cartes dans un classeur. Après une jolie photo, le groupe traverse l'écomusée ; on ne marche pas bien longtemps avant un premier arrêt. Devant un mur, nous trouvons quelques plantes et apprenons à faire sonner l'une d'entre elles, le pissenlit, comme une bombarde et son anche double.

 

          Quelques pas plus loin, voilà un autre arrêt devant des plantes parfumées ; et ainsi de suite tout au long du chemin : nous parlerons des plantes (en consommerons même une, la noisette de terre, noix de terre ou châtaigne de terre), nous écoutons les oiseaux (deux d'entre eux, le rouge-gorge et le pouillot véloce, feront d'ailleurs plus de bruit que les autres).

 

         Nous n'avons pas rencontré beaucoup d'insectes, seulement les traces d'une petite chenille. qui a inscrit le parcours de sa vie sur une feuille de ronce : ce serait une stigmella, un papillon minuscule.

 

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          De temps en temps nous nous arrêtions pour parler des noms de champs. Ces derniers ont beaucoup changé depuis 180 ans mais quelques-uns d'entre eux ont conservé les mêmes limites qu'autrefois (le « park segal », par exemple, qui signifie « champ de seigle). Certains ont des noms faciles à comprendre, comme « kognell ar park bras (le « coin du grand champ »), « liorzh gweren » (le « jardin aux abeilles »), « park d'ar lue » (le « champ en haut »)… D'autres soulèvent de nouvelles questions, quoiqu'on les comprenne aussi : « ar govelloù », pour « les forges » (parle t-on de ces forges dans les archives ?), « prad an eizh skoued », c'est-à-dire le « champ des huit écus » (prix de la parcelle ?), « ar veingleuz », soit « la carrière » (a-t-on extrait des pierres de ce lieu ?). D'autres restent difficiles à expliquer (« prad ar guluzeg »).

 

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          Après être descendus par le bois et avoir poursuivijusqu'au bord de l'étang (près du moulin submergé de Talhouët), nous sommes remontés. Nous avons suivi le sentier du bois et fait le tour par un large chemin en bordure du grand champ au sud de Saint-Dégan. Avant de revenir à l'écomusée, nous avons également fait un arrêt devant les restes de la chapelle Saint-Laurent. Il y avait déjà une chapelle parmi les maisons ; elle a été détruite et une nouvelle a été bâtie en 1890, un peu plus haut que le village. Ce sont les restes de celle-ci que nous avons observés, quelques pierres au coin du champ. Il a été question encore de deux noms de champs : « an abati » (« l'abbaye » ?), parce qu'il existe l'expression « e-kreiz an abati », pour dire « dans un lieu ouvert, en plein vent », et « Pont-Moyard », puis nous avons terminé la balade.

 

          Parmi la trentaine de participants qui était avec nous, quatorze ont suivi les explications de Patrick aidés de David, qui assurait l'interprétation en français grâce au micro de la valise que possèdent Kerlenn Sten Kidna et Ti Douar Alre.

 

Compte-rendu de la balade en détails : plantes, animaux, noms de lieux...

 

 

Animation traduite en français grâce à la valise d'interprétation

 

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